Titre : Les
Diru dans leur milieu naturel…
Auteur :
Yuchan
Base : Dir
en Grey
Genre :
jsuis pas douée pour définir les genres ^^’
Disclaimer : les persos sont panamwa je ne me fais pas d’argent dessus, d’ailleurs
je ne leur fait rien du tout dessus ( MWA ???? Perverse ?? Na mais
qu’est-ce que vous allez chercher là !!! )
Résumé :
Quoi ??? C’est pas commencé et vous voulez déjà un résumé ?
Commentaire à la con de l’auteur : le début a été écrit en cours ( oui, voilà à quoi j’occupe mes cours
^^’ ) alors que j’ai déjà trois fictions en cours. Cherchez la logique. Et ba
le pire, c’est qu’il y en a une. Non, je vous jure ! Disons que à cause de
mon manque de travail mes parents ( très charmants soit dit en passant -_-’ )
m’ont privé d’ordi pendant la semaine. Ce qui fait que je ne peux pas continuer
mes fics !! Cool… Bref, étant donné que dans une fic j’ai souvent besoin
de me référer à ce que j’ai écrit avant pour que ça reste cohérent, je ne peux
pas les continuer… Alors j’en commence une parce que je m’emmerde en cours.
[ Yuchan, 27 / 11 / 2004 ]
Chapitre 1 : retour en arrière, rien
qu’une fois.
Il avait dix ans. La cloche signalant la
fin du cours sonna. Il rangea ses affaires, sans un mot à personne, et quitta
la pièce. Il prit le chemin du retour, son sac sur le dos, à pas lents, ne
présentant au monde qu’un visage maussade. Il passa la porte de la grande
maison silencieuse.
-
Tadaima…
murmura-t-il sombrement.
Il aimait beaucoup ces deux mots. Ces deux
mots qui annonçaient le retour d’une personne : tadaima, okaeri… Mais il
n’entendait jamais le deuxième. Okaeri… Bon retour… Non, personne n’était
jamais là pour le lui dire quand il rentrait.
Il
goûta, dans le silence le plus total, puis s’attela à ses devoirs. Au bout
d’une heure, ils étaient faits. De toute façon, il n’y avait pas grand chose
d’autre à faire. Il jeta un regard sur le gigantesque écran plat qui trônait
à l’autre bout du grand salon. Il n’aimait pas regarder la télévision. Elle
faisait trop de bruit selon lui, et voir des gens heureux à la fin d’un épisode
lui était insupportable. Ainsi il n’était jamais au courant des dernières
nouvelles concernant Friends, Dawson, ou Urgences, (1)
et il ne parvenait donc pas à trouver d’intérêt commun avec ses camarades
de classe.
-
Je vais lire,
j’aimerais bien finir le livre que j’ai commencé il y a deux semaines… Et puis
ça me fera passer le temps…
Oui, il parlait tout seul. Parfois le
silence lui pesait trop, alors il parlait. Il ne savait pas vraiment à qui,
mais il parlait. Il racontait tout ce qui lui passait par la tête, ce qu’il
faisait, ce qu’il comptait faire, ses sentiments… Tout ce que personne ne
voulait entendre, il se le racontait à lui-même.
Six heures, sept heures sonnèrent. Ses
parents ne rentraient toujours pas. Il ne s’inquiétait pas : il avait
l’habitude qu’ils rentrent vers dix ou onze heures, trop pris par leur travail.
Il les attendait toujours. Lorsque l’un d’eux rentrait, il partait
immédiatement se coucher. Mais pas avant. Il espérait parfois se faire gronder,
parce que ce n’était pas raisonnable pour un enfant de son âge de rester debout
après minuit. Mais ses parents ne disaient rien. Ils ne disaient jamais rien.
Le petit Totchi se sentait transparent, depuis toujours il se sentait
transparent. Il en était sûr, pour ses parents il n’existait pas.
A deux heures du matin, rompu de fatigue,
la mort dans l’âme, et toujours seul, il éteignit les lumières du salon et
monta se coucher. Ils ne rentreraient pas ce soir. Son père devait encore être
avec sa maîtresse et sa mère certainement faisait nuit blanche au bureau. Il
mit son pyjama, se brossa les dents, et s’enfouit sous sa couverture douce et
chaude. Il s’y sentait bien. C’était son petit nid. Il tendit le bras au-dehors
pour éteindre la lampe posée sur la table de chevet. Il observa pendant
quelques instants les ténèbres qui avaient envahi la chambre, puis devant cette
obscurité hostile et froide il prit peur et éclata en sanglots. De grosses
larmes roulaient sur ses joues, des larmes de détresse. Personne n’était là
pour le consoler…
....::*::....
Il avait sept ans. Il était rentré de
l’école, un vendredi après-midi, et avait trouvé, étonné, sa mère à la maison.
Elle ne se sentait pas très bien, avait-elle déclaré. Surprenant, mais rien ne
changeait vraiment. Seulement du bruit en plus. Elle ne lui parlait pas, de
toute façon.
Penché sur ses devoirs, il releva
brusquement la tête. Un grand bruit s’était fait entendre dans la cuisine. Il
s’y précipita, le cœur battant, l’inquiétude commençant à le gagner. Ce qu’il
vit l’horrifia. Sa mère était allongée sur le sol, sans connaissance, un peu de
sang s’écoulant de ses lèvres. Il la secouait encore et encore, hurlant son
nom, en pleurs, mais elle ne se réveillait pas. Il appela, complètement
paniqué, son père qui était en conférence à trente kilomètres de là pour deux
jours, et parvint entre deux sanglots à lui expliquer la situation. Son père
répondit froidement :
-
Je suis
occupé, débrouille-toi…
Il raccrocha. Le petit garçon, complètement
désemparé, en resta sans voix. Au bout de quelques secondes, à fixer le combiné
d’un air ahuri, il se ressaisit, et composa le numéro des pompiers. Sa mère,
victime d’un infarctus, fut emmenée à l’hôpital. Elle mit trois jours à se
remettre. Toshiya resta tout seul dans la grande maison pendant deux jours,
sans nouvelles. Son père ne vint jamais le chercher. Il avait sept ans. Il
n’avait que sept ans.
....::*::....
Il avait maintenant onze ans. Depuis des
mois il attendait cette occasion. Un vrai repas de famille, tous les trois. Ça
n’était pas arrivé depuis des années. En plein milieu du repas silencieux il
avait lancé ardemment :
-
Je veux jouer
de la basse.
Ça avait été une illumination. Son
professeur de musique avait ramené une basse à l’école, et avait joué. Le petit
Totchi, émerveillé, s’était juré d’apprendre à en jouer par tous les moyens.
Passé la surprise, ses parents se
regardèrent pendant quelques instants, puis sa mère dit en fronçant les
sourcils :
-
Tu vas pas
nous faire chier avec une basse…Tu peux pas trouver un truc qui fait moins de
bruit ?
-
Je ne
jouerais que quand vous ne serez pas là ! argumenta le jeune garçon. Ce
n’est pas bien difficile, vous n’êtes jamais là…
Cette dernière phrase, il l’avait murmuré,
et il n’aurait pu dire si l’un de ses parents l’avaient entendu. Aucun des deux
ne releva, sa mère prit de son sac à main une liasse de billets, et la lui
tendit en disant négligemment :
-
Tu t’en
achètes une avec ça et tu prends des cours si ça t’amuses…
Elle s’était levée et était montée dans sa
chambre. La fin du dernier repas de famille.
Il avait demandé de l’aide à son professeur
de musique. Muni d’adresses, il s’était rendu dans un magasin d’instruments, et
avait timidement adressé la parole au vendeur. Les yeux brillants, il avait
pris dans ses mains l’instrument qui allait devenir le sien, avec une solennité
digne d’une cérémonie. Pour la première fois il touchait une basse. Et il avait
pris des cours, que son professeur avait accepté gentiment de lui donner. Une
passion était née.
....::*::....
A
seize ans il avait quitté sa famille, sa ville natale, et était monté à Tokyo,
la ville des rêves, et aussi de l’anonyme, de l’argent dans la poche et sa
basse sur le dos. Juste ça. La vraie vie avait commencé.
__________....::*::....__________
(1)
=> désolée mais je ne connais pas les séries au
Japon à l’époque de l’enfance de ce petit bonhomme mwa !
Trop court ce
chapitre… Par rapport aux autres que j’ai écrit… Bon tant pis m’en voulez pas
siouplait !! ( Fait la tête du chat botté dans Shrek 2 je sais pas si vous
l’avez vu mais c’est trop kawaii ^O^ )
Yuchan, 04 / 12 / 2004
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