Auteur
 : Little Mcenroe
Titre : l’ombre du désespoir
Base : dir en grey
Genre : marmelade made in little…
Pairing : zavé ka lire le resumé.
Résumé : Kaoru a rompu avec Die pour Shinya, et le batteur s’aperçoit kil en aime un otre… Toshiya qui s’est fait jeter par Die se console avec Kyo qui s’est découvert une fascination pr le bassiste mais toshi et ses gros sabots braillent « daisuke » pendant kil fricote dc bein…logik, kyo se barre et toshi se console avec…un chat ! et die o fet, il fé koi ??
Déclaration de l’auteur : arf !!! p***** de connexion de merde !!!! depi ce matin cé h.s è_é ! ce ki me donne une bonne raison pr commencer mon chap 5 =_=… irigo…

 

 

 
Chapitre 5
 
Surprise, confusion, déception…
 
Il était à présent en train de sonner inutilement à une porte close, enrageant stupidement sur celle-ci. Il avait pris son élan et fonçait dessus lorsqu’elle s’ouvrit brusquement, ce qui déstabilisa Kyo, se retrouvant poussé dans son envolée jusque dans les bras de son hôte. Le chanteur se dégagea instantanément. Il avait déjà eu son compte d’imprévu corporel cette nuit, merci pour lui.  
_Si tu cherches Shinya il est déjà partit en repet’. »
 
Kyo dévisagea son interlocuteur. Kaoru ? Il était surpris de voir son leader ouvrir la porte, et qui plus est en caleçon à rayures et tee-shirt délavé, mais après réflexion, ça lui était égal. Il n’y comprenait strictement plus rien, et n’était plus à ça près. Il n’avait même pas envie de savoir pourquoi il était là, et encore moins de le lui demander.
 
Le guitariste ouvrit complètement la porte en le laissant entrer, et partit pour sa part dans la cuisine. Elevant la voix d’une pièce à l’autre, il fit remarquer qu’il ignorait que Kyo venait habituellement chercher le batteur. Il l’ignorait tout simplement par ce que ça n’était pas le cas. Le chanteur avait même totalement oublié cette foutue répétition.
 
Il était venu ici pour parler…à Shinya. Il s’était soudainement sentit proche du caractère de celui-ci. Aussi vulnérable, aussi peu conscient des autres. Lui et Shinya n’étaient pas vraiment intime malgré le fait qu’ils étaient, de tout les membres, ceux qui se connaissaient depuis le plus longtemps. Inconsciemment, il avait sans doute eu peur de l’abîmer. Il avait pris aujourd’hui conscience d’être aussi fragile que lui, malgré toutes ces trompeuses apparences. Peu être étaient-ils finalement en mesure de se comprendre l’un l’autre. Shinya serait-il capable de déceler en lui ce quelque chose qu’il ne parvenait pas à comprendre lui-même ?
 
Le guitariste interpella Kyo, ce qui eu pour effet de le figer sur place, particulièrement surpris et troublé d’être ainsi découvert par Kaoru en cet instant de réflexion si personnelle. Le chanteur s’excusa hâtivement puis baissa la tête. Il se resserra sur lui-même, évitant de voir Kaoru qui s’approchait de lui. Il avait pourtant conscience de la stupidité de son acte. Pourquoi se contractait-il ainsi ? Il avait besoin de s’extérioriser, auprès de n’importe qui. De dire a quelqu’un ce qu’il avait sur le cœur. De se confier. D’être réconforté. Kaoru se voulait apaisant, et il en avait toujours été ainsi. Il y avait entre eux une amitié sincère. Mais trop souvent, elle prenait en pleine figure les conflits liés aux divergences musicales. Une relation lunatique. Selon le sujet de discussion, leurs attitudes changeaient du tout au tout. Il avait parfois peur de Kaoru, de son côté leader, et cette impression prenait le pas. Il le respectait sûrement trop pour l’imaginer réconfortant envers lui. Mais c’est ce qui, sous ses yeux, se produisait à l’instant…
 
Le guitariste se trouvait à quelques centimètres d’un Kyo la tristesse aux bords des yeux, mais toujours refermé sur lui même. Le leader entoura maladroitement de ses bras le petit chanteur, qui reposa malgré lui sa tête sur le torse qui lui faisait face. Il avait besoin d’affection, comme pour combler cette frustration laissée par Toshiya.  Kaoru ne savait que dire, et se contenta de soutenir Kyo, qui, minutes après minutes, se reposait davantage sur son leader. Laissant ses forces l’abandonner et son poids presser sur un Kaoru ne vacillant pas d’un millimètre.
 
Il finit par se sentir rassuré, blotti dans les bras de Kaoru, emmitouflé de cette chaleur humaine, à côté de ce cœur battant paisiblement. Oubliant que Toshiya l’avait manipulé. Du constat brutal qu’il avait eu à encaisser quelques heures auparavant. Que Toshiya n'éprouvait rien pour lui. Il se laissât réconforté par son leader. Il ne pouvait rien lui arriver de mal, il pouvait bien pleurer, il ne le jugerait pas, ne le blâmerait pas. Il laissa couler les larmes douloureuses, marque non pas de sa tristesse mais de son incompréhension. Il ne pouvait pas lui-même le comprendre, mais il se sentait sale, et stupide. Il avait voulu apaiser Toshiya, c’est lui qui soufrait à présent, et ne saisissait pas même pourquoi.
 
Kaoru le laissa pleurer de tout son soûl. Kyo avait besoin d’exorciser la déroute qu’il avait eu à subir. Même si ça n’était pas vraiment tristesse, davantage de la confusion. Peu être tout de même de la déception. Le leader l’avait sentit, depuis quelques temps, en manque de repères, bousculé. Cela coïncidait avec sa cohabitation avec le bassiste, mais il avait préféré ne pas interférer.
Ce sont des choses qui arrivent, des expériences qu’il faut savoir vivre, des chocs brutaux à savoir encaisser. Des gens. Ils arrivent sans prévenir et vous transforme leur influence inconsciente. On appelle ça grandir, et c’est une bonne chose, même si ça fait mal. Tu dois progresser Kyo, sortir de ta triste coquille…
 
Calfeutré dans les bras de son leader, Kyo commença à parler, un murmure à peine audible pour Kaoru. Il lui expliqua calmement les évènements de la nuit. Lui dit à quel point il était déboussolé. C’était Toshiya. Il n’avait rien compris, il l’avait submergé, renversé, puis démantelé. Il l’avait utilisé, comme un jouet. Mais il fallait qu’il s’y fasse. Il n’en voulait pas au bassiste. Mais à lui-même, de ne pas avoir saisit l’immaturité de Toshiya.
 
Mais il faut bien se faire détruire pour pouvoir se reconstruire…Ce dragon de parade t’as fait peur, et émerveillé à la fois. Comme hypnotisé par son grand cirque. Il danse majestueux, il est si grand et beau, c’est un plaisir que de le voir, briller de mille couleurs. Mais admirer c’est se sentir minuscule. Tellement puéril, si peu charismatique, si éloigné de ce qu’on croit être un idéal. On se sent vide à croiser plus grand que soit. Mais ignorait-tu qu’on les oubliaient, ces dragons de foire. Ils ne vivent qu’un instant de fête, et le reste du temps, pourrissent dans une cave (1). Ils restent misérables, en attendant l’instant où ils seront les rois. Le croyais-tu invincible, Kyo ?
 
Kyo serra fortement le tee-shirt de son leader, et releva la tête à la recherche du regard réconfortant qu’il avait fuit quelques minutes auparavant. Il le trouva sans mal, accompagné d’un sourire tout aussi apaisant. Un visage qui lui disait que ça n’était pas grave, que tout irait mieux ensuite. Pas ces traits forcés qui tentent seulement de vous le faire croire, un qui profondément vous rassure, croit en vous et vous aime. Grâce aux pulsations métronomes du cœur de Kaoru, à la chaleur qui émanaient de leurs deux corps, Kyo se sentait incroyablement apaisé. Pardonnant Toshiya. Cherchant simplement à combler de besoin d’affection qu’il avait tenté d’obtenir avec le bassiste.
 
Abonné à la vision quasi-angélique de ces deux yeux. Voulant s’en approcher, l’effleurer. Sa lèvre inférieure tremblait légèrement. Il voulait fermer les yeux, et sentir ce contact chaud, il voulait que cette langue étrangère vienne s’emparer de la bouche qu’il lui offrait. Ses yeux clos, il tenait toujours fermement son leader, et sentait son visage s’approcher, le frôler, et déposer sur sa joue un innocent baiser.
 
_tu t’es suffisamment trompé pour ce soir tu ne crois pas…?
 
Les douces paroles de Kaoru sonnèrent pour le chanteur comme un coup de massue sur la tête. Il se sépara violement des bras du leader pour suffoquer deux mètres plus loin, ses deux mains sur la tête, repoussant les mèches qui lui barraient le visage. Il était pétrifié, en sueur, comme éveillé en sursaut d’un cauchemar, fixant son interlocuteur. KAORU ! Ce n’était pas Toshiya qui avait un problème mais bien lui, à foncer tête baissée sur tout le monde tel un débauché sans limite !
 
_Excuse-moi Kaoru, je…je ne sais pas ce qu’il m’as pris. Je suis totalement confus, stupide et et…
 
_désorienté.
 
Kyo qui trépignait sur place s’arrêta brusquement pour considérer son leader.
Son regard n’avait pas changé, mais il souriait faiblement, deux doigts devant la bouche, il rougissant légèrement, visiblement gêné …plus par le soudain sursaut de Kyo qu’autre chose… 
 
_ C’est pas important…tu est un peu…oui, désorienté c’est le mot.
 
Le guitariste rougissait à vue d’œil. Spectacle à peine croyable. Tout comptait-il s’effondrer devant les yeux de Kyo? Les personnes qu’il admirait, respectaient, devaient-ils tous perdrent en moins d’une journée tout de leur substance ?
Se pouvait-il que Kaoru… ?
 
_oui je t’aime…mais, ça ne veux rien dire ne te met pas dans des états pareils.
 
Le leader avait soudainement repris sa contenance habituelle tandis que Kyo s’était rapproché de lui pour pouvoir lui beugler encore plus fort aux oreilles. C’était sa méthode ; hurler, pour se donner des airs importants, pour arrêter partiellement de réfléchir. Il commençait à vociférer pour soudoyer une quelconque explication, même irrationnelle, lorsque Kaoru posa simplement son indexe devant la bouche du chanteur, qui encore une fois s’arrêta net, la bouche grande ouverte et les yeux louchant sur le doigt insolite.
 
Kaoru répéta qu’il l’aimait. Pour des milliards de raisons, des choses simples, des façons d’être. Et Kyo ne comprenait pas, ne saisissait pas où Kaoru pouvait y trouver le moindre intérêt. Il cita notamment sa petite bouille, qu’il qualifia de kawaii, et sa façon de s’énerver bêtement pour des riens. Le chanteur voulu à plusieurs reprises répondre quelque chose mais l’index du leader, toujours posté devant sa bouche, pris des airs menaçants.
 
Très vite, Kaoru insista sur le fait que Kyo n’était pas seul dans son cœur. Trois autres noms, résonnaient sans relâche. Il y avait un amant débauché et dépressif, dont il comprenait parfaitement la douleur, et pour lequel il regrettait de ne pas avoir pus lui suffire. Qu’il aurait aimé garder auprès de lui durant des années. Mais il avait sentit qu’il fallait autre chose à Die, même s’il n’en avait pas conscience lui-même, il lui fallait être comblé par quelqu’un, pleinement, mais ça n’était pas Kaoru.
 
Il était aussi singulièrement attiré par un être, fragile et envoûtant. Il était souvent pris d’une attraction ardente à la vision de ce corps, qu’il voulait protéger, aimer. Il voulait le voir s’épanouir entre ses bras, sentir son habituelle vulnérabilité devenir une implacable vigueur. Mais il ne pouvait pas. Il en avait d’ailleurs déjà trop fait, avait déjà perturbé Shinya, qui, c’était certain, aimait quelqu’un d’une intensité pure, égale à celle d’un premier amour.
 
Et le dernier, capable de tout. En dehors de la réalité, à deux facettes. Si étrangement fascinant, pourtant si inconscient de lui-même. Si buté, si amoureux, caché par ses faux airs invulnérable. Souriant mais triste. Insaisissable…
 
Kyo écouta longuement, fasciné. Ils les aimaient, tous les quatre, véritablement. De quatre façons différentes, mais tout aussi profondément. Le nombre n’avait rien altéré. Kaoru les aimaient. Et par extension, il aimait les gens. Comme un gigantesque réservoir, il trouvait toujours quelque chose de plaisant chez quelqu’un. Un petit truc, qualité comme défaut, à aimer presque malicieusement…
 
Kaoru s’arrêta de parler pour river ses yeux vers le Warumono qui avait subitement pris un air boudeur.
 
_qu’es ce qu’il y a ?
 
_je ne suis pas kawaii !
 
*****
 
Supporter Die et ses airs indifférents. C’était devenu une habitude. Il savait désormais jouer la comédie, grader ce secret pesant. Prendre des airs de grand prince lorsque son cœur le torturait. Faire comme si ce détachement ne le touchait pas, et tenter d’être envers le guitariste aussi froid que possible. Il y a quelques jours à peine pourtant, il n’en pouvait plus. Die allait-il aujourd’hui encore se contenter de l’habituelle mépris?
 
Toshiya aurait aimé en douter, voir s’établir autre chose entre eux. Mais cet éternel et insupportable dédain, malgré les événements de la nuit, lui semblait une évidence. Comme le contrecoup fatidique de leur relation. S’il ne se passait rien après ça, jamais leur relation ne changerait. Et c’est sans doute ce qui allait se produire. Die l’avait repoussé. Il ne voulait pas de lui. Ils n’étaient pas faits pour cohabiter. Ils se cherchaient mais ne se trouvaient pas. Etaient-ils trop différents…?
 
Continuer de ruminer ne lui servait à rien. La répétition devait déjà avoir commencé depuis pas mal de temps. Il n’avait pas le choix. Il lui fallait savoir une bonne fois pour toute à quoi s’en tenir, supporter une nouvelle explosion ou tirer un trait définitif à leur « histoire ». Il n’avait aucune fuite possible. Mais à ce problème s’ajoutait Kyo. Il ne savait pas comment il devrait se comporter.Ou plutôt comment Kyo se comporterait. Il ne se faisait pourtant que peu de soucis pour ça, Die l’obsédant beaucoup trop.
 
Il devait ajouter à ça un chaton qu’il tentait tant bien que mal de tenir dans ses bras tel un nouveau-né, mais l’animal semblait lui préférer la solidité du plancher et le lui faisait parfaitement comprendre en gesticulant sans discontinuer. L’habituelle démarche chaloupée de Toshiya perdait toute contenance et le bassiste en oubliait ses angoisses pour pouvoir arriver le plus vite possible jusque devant la salle de répétition pour lâcher le fauve....
 
Arrivé devant ladite porte, il laissa échapper un soupir. Sa main trembla malgré lui jusqu’à la poignée avant de pouvoir entendre l’habituel grincement strident qui accompagnait ce geste qu’ils avaient tous tant de fois exécuté. Le chat lui, prit carrément peur et profita de l’immobilité de son perchoir pour s’enfuir dans l’entrebâillement de la porte, d’où sortait une lumière accueillante.
 
Le perchoir en question, outré de s’être ainsi laissé prendre de court, poursuivit l’animal dans l’étroit vestibule, avant de s’engouffrer dans la grande salle. Les yeux rivés sur le sol, il eu le regret de constater que le félin s’était dissimulé dans la masse informe des affaires éparpillées sur le parquet. Cambré, il longeât médiators, partitions raturées, boite de cd fracturées et autres mangas trop lus qui avaient fini leur vie bien bas. Il le chercha derrière un des amplis avant de se prendre les pieds dans l’un des innombrable câble et de manquer de se casser une dent.
 
Il grogna fortement avant de se relever. Vilain matou. C’est à ce moment là qu’il aurait rougit de honte, ramené à l’exaspérante réalité par les éclats de rire d’un certain nabot blond.* Mais ce ne fut qu’un écho dans sa tête, et aucune réplique ne lui fût donnée.
 
Balayant la pièce du regard, il constata stupéfait que ni Kyo, ni Die, ni même Kaoru n’étaient présents pour cette répétition à laquelle il était pour sa part très en retard. Seul Shinya, assis sur le canapé, regardait ses pieds, incapable de dissimuler sa morosité.
 
Oubliant les caramboles de son compagnon à quatre pattes, Toshiya vint s’accroupir en face du batteur et effleura ses cuisses pour lui signifier sa présence. Celui-ci releva brusquement la tête, les yeux écarquillés et le visage maculé de larmes. Il rougit à la vue du bassiste, puis bredouilla quelque chose d’absolument incompréhensible avant de re-dissimuler son visage sous la masse de ses cheveux.
 
_ano….Shinya… »
 
Le brun ne savait plus où se mettre. Il savait Shinya vulnérable et détestait le voir ainsi en souffrir. Le pire était qu’il ignorait tout de sa petite vie car le batteur ne se confiait qu’à Die, mais ce baka n’était pas fichu d’être là.
 

*****
 
A suivre…
 
*** mpf >_< plu de place !!!!! je voulais pas laisser toshi et shinya comme ça mais j’ai pas franchement u le choi….en plus j’ai même pas reussi a caser le nom du chat >_<…. Mon incompétence revien vs donner de ses nouvelles o 6° chap (un jr viendra -_-’) d’ici là portez vous bien ! 
biyou
 
little:little_mcenroe@hotmail.com ...
 
(31/08/04)
 
 

(1) en fait on en fabrique un tout les ans, qu’on brûle après, mais bon, je ne vais tout de même pas le tuer le pauvre Toshi ç_ç  [X]

 


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