Auteur : Devilou-chan

Base : Dir en Grey et autres

Disclaimer : Personne ne m’appartiens (c’est malheureux mais c’est comme ça T-T). Je ne me fais pas d’argent de poche avec alors pas taper^^’

Pairing : YoshikixKyo

Genre : AU,Dark, violences, ATTENTION VIOL

Déclaration de l’auteur : Le sadisme ne tue pas, alors je continue dans cette voie :p

Dans ce chapitre, on voit dans quel monde évoluent les persos. v_v. Lisez !!

 

 

 

A l’ombre de nous même …

 

 

 

 

Chapitre 2 : …Le plaisir s’épanouit dans la douleur

 

 

 

            Kyo referma doucement la porte derrière lui. Il avait beau essayé de se calmer, ses mains tremblaient légèrement. Il resta un moment dans cette position, les deux mains sur la poignée, la fixant du regard comme si sa vie en dépendait.

            A bien y réfléchir, sa vie en dépendait vraiment. Elle était la simple barrière entre un confort relatif dans cet immeuble, dans cette ville corrompue, et l’enfer sur Terre. Danser pratiquement nu devant des pervers, des paires d’yeux avides et flamboyants de frustration et de désir le dévorant du regard était une chose. Mais danser devant cet être abject était le summum du Purgatoire. Lui était pire que les autres. Eux n’avaient pas le droit de toucher. Mais Lui, il avait tous les droits et ne s’en privait pas. Pourquoi ? Parce qu’il était riche, influent et surtout le patron du « Midnight Kitty Boy », le club de strip-tease le plus en vue des salauds en tout genre.

 

- A quoi tu penses mon cœur ?

 

Kyo sursauta au son de Sa voix. Son estomac se révulsait dès qu’il l’entendait, lui donnant l’envie de vomir, ou de l’égorger, il ne savait plus. De toute façon il n’avait droit ni à l’une ni à l’autre. Lui était là pour satisfaire les caprices de cet homme cruel et violent à qui il avait eu le malheur de taper dans l’œil.

            Yoshiki s’approcha de lui lentement. Doucement, il lui saisit les mains d’un des siennes, plaçant l’autre sur sa gorge. Kyo ferma les yeux, se faisant violence pour ne pas s’écarter, lui cracher au visage, lui broyer les doigts et ou encore pleurer. Dieu qu’il le dégoûtait ! Les seuls contacts avec lui qu’il avait en ce moment lui étaient insupportables.

 

- Tu ne comptais quand même pas repartir comme si de rien n’était, ne ?

- Iie…Je…

- J’en doute vois-tu. Après tout, tu as laissé ce porc immonde te toucher sans rien dire non ?

La prise sur sa gorge se resserra, l’étranglant légèrement.

- Il…Je ne voulais pas, Yoshiki-san…

- Tu. L’as. Laisser. Te. Toucher…

 

      L’homme augmentait encore la pression et Kyo pouvait entendre le sang battre à ses tempes. Peut-être le tuerait-il, là, maintenant ? Il serait à nouveau libre, enfin…

      Mais Yoshiki ne lui fit pas ce plaisir et desserra sa prise, lui embrassant délicatement l’oreille, et repartit s’asseoir sur le sofa disposé à l’autre extrémité de la pièce.

 

- Maintenant, montre moi tes talents. Tous tes talents.

 

Le petit brun se retourna et se dirigea vers lui, le fixant du regard. L’autre le regardait aussi, ses yeux déjà brillants et impatients. Il le vit s’installer plus confortablement, ses deux bras posés sur le dossier du sofa. Kyo enleva alors la courte veste en velours noir qu’il portait et la jeta négligemment sur un fauteuil adjacent au sofa, avant de se détourner et rejoindre la chaîne hi-fi posée sur un meuble carmin et d’y insérer un CD.

            Quelques secondes plus tard, le son d’une basse monta doucement dans la pièce, suivi de près par les notes qu’égrenait un saxophone, emplissant l’air d’une musique sensuelle et d’une ambiance étouffante.

            Lentement, Kyo revint vers Yoshiki, balançant langoureusement ses hanches de gauche à droite et se planta devant lui. Tout aussi lentement, il leva les bras au dessus de sa tête, le rythme de ses hanches de plus en plus marqué, fixant Yoshiki d’un regard totalement détaché. Puis il pencha légèrement sa tête vers l’arrière et ferma les yeux, ses hanches allant de balancements vifs en lents mouvements sensuels, au rythme de la mélodie. Il abaissa alors ses bras, l’un après l’autre, effleurant ses courtes mèches d’ébène, caressant de ses avant-bras et de ses mains son cou d’albâtre, découvert par la mince chemise sombre et transparente. Avec toujours cette même langueur, Kyo commença à détacher les lanières en cuir qui la maintenaient fermée.

Il croisa le regard de Yoshiki alors qu’il tirait sur la première lanière avec une grande douceur, un regard déjà remplit de convoitise alors qu’il regardait son jouet défaire la seconde, puis la suivante et enfin la dernière, dévoilant alors totalement son torse pâle et finement musclé, les muscles lisses de son ventre captant la lumière, créant un jeu d’ombre qui accentuait le déhanché auquel s’adonnait le jeune homme. Kyo voyait bien qu’il commençait à respirer de plus en plus difficilement alors que ses mains remontaient le long de la chemise ouverte, effleurant innocemment sa peau du bout des doigts, jusqu’à ce qu’elles atteignent le col. Arrivées là, chacune partit à la conquête des épaules, les dénudants progressivement jusqu’à ce que le fin tissu ne retombe au niveau des coudes.

            Kyo avait fermé les yeux, plus pour ce donner une apparence abandonnée que par plaisir. Cela faisait longtemps qu’il n’en éprouvait plus en dansant devant lui. En les rouvrant, il le vit bouger, visiblement mal à l’aise dans cette position, et ouvrir précipitamment sa chemise en continuant à le dévorer du regard.

            Kyo continua à se déhancher puis enleva totalement sa chemise, la laissant tomber au sol dans un doux froissement de tissu. Ses mains descendirent le long de ses cuisses. Il se cambra en avant, glissant lentement ses mains sur ses jambes jusqu’à toucher ses chevilles et détacha ses chaussures  avant de se relever d’un mouvement souple, commençant par la tête puis ondulant comme un serpent jusqu’à retrouver sa position initiale, sous le crescendo du saxo.

            Son regard n’avait pas quitté Yoshiki qui se caressait à présent au travers de son pantalon, se léchant les lèvres, le regard brûlant, le visage impatient.

 

- Bordel, Kyo ! Déshabille-toi !!

 

Kyo se figea  l’espace d’une seconde avant de se reprendre et de placer ses mains de chaque côté de sa courte jupe en cuir et défit lentement les fermetures éclairs avant de les faire doucement glisser, à présent parfaitement immobile. Yoshiki avait le regard fixé sur la courte pièce de cuir qui se repliait sur elle-même et la friction qu’il s’imposait s’intensifia. Puis la jupe se détacha en deux morceaux qui tombèrent au sol, rejoignant la chemise, dévoilant un mince string en dentelle noire.

A la vue du jeune homme dans une tenue aussi alléchante, Yoshiki déboutonna son pantalon et saisit son membre déjà bien tendu dans sa main gauche, ne le quittant pas du regard.

 

- Approche, Kyo-chan……Viens bon sang !!

 

Le jeune homme s’avança lentement, ôtant ses chaussures. Yoshiki lui saisit le poignet de sa main libre et le tira vers lui, le faisant tomber sur ses genoux. Il lui agrippa ensuite la nuque et pressa brutalement ses lèvres contre les siennes. Il rompit le ‘baiser‘ quelques instant après, lui mordant jusqu’au sang la lèvre inférieure, le saisit par la taille et frotta son érection contre le jeune homme. Voyant son manque de réaction, l’homme se pencha vers son cou et l’effleura de sa langue, descendant jusqu’à l’épaule qu’il mordit rageusement. Kyo cria et tenta de se dégager mais l’autre le tenait fermement, enfonçant ses ongles dans la chair tendre.

Cessant ses frictions, Yoshiki le poussa à terre, puis l’attrapa par la gorge et le ramena vers lui.

 

- Et maintenant, Kyo-chan, tu vas me montrer quel bon garçon tu es…

 

            Il le mit face à son érection palpitante et appuya sur sa tête de sa main désormais libre afin qu’il la prenne en bouche. Devant le recul instinctif du brun, il lui griffa le dos, lui arrachant un gémissement de douleur qui ne manqua pas d’attiser son désir, puis réitéra sa pression sur sa tête, grognant de frustration et d’un plaisir sadique.

 

- Prend ! Aller ! Prend-la et suce !

 

Les larmes aux yeux, Kyo obéit. Yoshiki était de plus en plus impatient, bougeant ses hanches tout en maintenant la tête de Kyo immobile.

Soudain, il le lâcha et  le plaqua contre le sol, l’immobilisant de son poids. Il lui arracha sans plus attendre le fin sous-vêtement et les jartelles maintenant ses bas en cuir en place. Kyo ne se débattait pas. Il n’en avait pas l’intention. Si il avait précédemment oublié de se laisser faire sans se plaindre ou se rebeller, le traitement de Yoshiki le lui rappelait. Il restait donc immobile, tentant de se relaxer, sachant qu’être tendu ne ferait qu’empirer la douleur à venir. Car il savait qu’il allait souffrir, tellement qu’il se mordrait les lèvres jusqu’au sang pour ne pas hurler, comme toutes les fois précédentes…

Un poignard de douleur le transperçât et le goût métallique du sang emplit sa bouche. Il garda les yeux bien fermés, ne voulant pas voir l’homme sur et en lui, son visage reflétant un immense plaisir alors qu’il le pilonnait sauvagement, de plus en plus vite, de plus en plus fort, ses doigts s’enfonçant dans ses hanches, des traces violacées commençant à se former un peu partout sur sa taille et entre ses cuisses. Puis il sentit l’autre se libérer en lui en poussant un grognement rauque et s’effondrer sur sa poitrine.

Ils restèrent ainsi, à même le sol, Kyo versant inconsciemment ses larmes de douleur et Yoshiki, le visage perdu dans les limbes d’un plaisir sadique et barbare, le seul bruit de la pièce étant les respirations sifflantes et la chaîne hi-fi qui continuait de débiter sa musique. Yoshiki se releva au bout de quelques minutes et lui caressa tendrement la joue.

 

- Demain je veux que tu viennes dans mon bureau à 9 h00 tapantes. Je dois accueillir un nouveau garde du corps et je veux que tu sois présent. Compris ?

-…Hai, Yoshiki-san…

- C’est bien. Retourne dans ta chambre maintenant. Et ne traîne pas en chemin.

- Hai.

 

            Kyo se releva tant bien que mal et ramassa ses affaires. Il commença à se rhabiller maladroitement, ses reins en feux se rappelant sa mémoire et sortit aussi rapidement que possible. Une fois arrivé dans sa chambre, il se dirigea vers la salle de bain et se fit couler un bain. Délicatement il entra dans l’eau, la regardant se teinter lentement en rose et se savonna énergiquement malgré son corps brisé. Il sortit quelques trente minutes plus tard, se sécha et alla se coucher directement, prenant bien soin de se passer une crème cicatrisante avant de sombrer dans un sommeil sans rêve.

 

**************

 

            Il se regarda une nouvelle fois dans le miroir de l’ascenseur, vérifiant son maquillage et sa tenue. Ce n’était pas la première fois que Yoshiki le faisait venir dans son bureau quand il engageait un nouvel employé. Il aimait exhiber ses possessions.

            Kyo posa une main gantée de noir sur ses lèvres, touchant du bout des doigts la morsure que Yoshiki lui avait fait la veille et qui lui faisait encore mal. Et il n’y avait pas que ses lèvres…Son corps tout entier le faisait souffrir. Pour cacher les marques de la nuit précédente, il avait revêtu un pantalon en cuir et une chemise rouge sang. Rien de bien extraordinaire en somme, si ce n’est que le pantalon comme la chemise semblaient peints sur lui et tranchaient magnifiquement sur sa peau pâle.

            Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent et il s’engouffra dans le couloir. Les deux gardes postés devant la porte le laissèrent entrer sans discuter, non sans jeter un coup d’œil intéressé au petit brun qui leur aurait valu une séance de torture de la part de leur patron s’il venait à l’apprendre.

 

**************

 

- Et bien je crois que nous avons fait le tour de vos attributions. Maintenant passons aux choses sérieuses. Il y a deux règles que je tiens absolument à ce que *tous* mes employés respectent.

 

            Yoshiki jeta un regard à son interlocuteur qui acquiesça poliment.

 

- Première règle : mes « petits protégés » ne sont à la disposition que des clients qui payent, mais cela vaut pour tous tant que c’est le cas. A la rigueur, je laisse mes hommes s’amuser un peu avec eux quand ils en ressentent le besoin. Toutefois chaque règle à son exception et…

 

            La porte s’ouvrit alors et les deux personnes dans la pièce se tournèrent vers l’arrivant. Yoshiki lui jeta son habituel sourire prédateur et se tourna vers son interlocuteur. Celui-ci ne quittait pas Kyo des yeux. Cette constatation eut pour effet de faire froncer des sourcils à Yoshiki qui ressentit l’envie de le torturer, mais remarqua ensuite que le regard totalement froid de l’homme assis en face de lui et décida de se tempérer. Après tout, un homme avec un aussi bon curriculum vitae se faisait rare. Il se chargea donc des présentations, un sourire goguenard aux lèvres tandis qu’il enlaçait  Kyo au niveau de la taille.

 

-Kaoru, je vous présente Kyo. Il est notre petite exception à la règle que je vous énonçais tout à l’heure. Kyo ne danse que pour les personnes importantes, vous ne le verrez donc jamais dans la grande salle. De plus, Kyo est mon…danseur personnel. D’où la deuxième règle.

 

            Le regard de Yoshiki se fit menaçant alors qu’il plantait son regard dans les yeux sombres de Kaoru, toujours aussi stoïque.

 

-Deuxième règle: Il est formellement interdit de toucher, ne serait-ce que d’effleurer un seul cheveux de Kyo sans ma permission. Cela va sans dire que tout manquement à cette règle sera sévèrement réprimandé. Nous nous comprenons je pense…

-Hai Yoshiki-san. Nous nous comprenons parfaitement.

 

            Kyo releva les yeux du sol au son de sa voix. Elle était si douce que ça l’avait surpris, lui qui n’était plus habitué qu’à la voix arrogante de son plus-que-patron ou au silence de ses larbins. Il détailla alors l’homme assis dans le fauteuil en face du bureau. Il semblait plutôt grand et surtout très froid. Son visage était totalement neutre et aucune émotion ne transparaissait dans ses magnifiques yeux sombres. Kyo se sentit absorbé par ces deux orbes glacés pendant ce qui lui sembla une éternité. Ce fut la pression de Yoshiki contre lui et sa main dans son cou qui le ramenèrent à la réalité. Il tourna la tête vers lui et le laissa l’embrasser.

            Quand l’homme l’eut laissé et qu’il retourna derrière son bureau Kyo se tourna vers Kaoru et vit que celui-ci les regardait avec une curieuse expression dans les yeux. Voyant cela, l’homme détourna le regard et refit face à Yoshiki, son expression soigneusement inexpressive à nouveau placée sur son visage

 

-Kyo, je veux que tu accompagnes M. Niikura jusqu’à son appartement au sixième étage. Veille à ce qu’il ne manque de rien.

 

            Yoshiki était revenu se placer contre lui, ses bras autour de sa taille et lui souffla à l’oreille :

 

-Je veux que tu le surveilles et que tu me dises si il a essayé de te toucher. Et aucun mensonge Kyo-chan…Rappelle-toi de la dernière fois où tu as voulu jouer au plus malin avec moi…

 

            Kyo pâlit au souvenir des menottes qui lui avaient entaillé les poignets et les chevilles et ferma brièvement les yeux quand l’image d’un jeune danseur de la boîte lui revint, le jeune homme baignant dans son sang, de longues traînées s’écoulant de sa poitrine. Il n’avait que 18 ans. Et tout ce qu’il avait fait, c’était de bousculer Kyo dans un couloir. Kyo avait voulu le protéger, Yoshiki avait voulu le tuer et lui avait fait regretter son mensonge. Amèrement.

            Il acquiesça donc et se dégagea de son embrasse. Il alla jusqu’à la porte et l’ouvrit, attendant que les formules de politesse entre les deux hommes finissent et se dirigea, suivi de Kaoru, vers l’ascenseur. Une fois à l’intérieur il voulut appuyer sur le bouton du sixième étage mais sa main effleura celle de Kaoru qui avait lui aussi cette intention. Kyo retira sa main rapidement et tourna la tête vers la paroi de la cabine. Ainsi, il ne vit pas un regard tout sauf froid se porter sur ses fesses.

 

 

A suivre….

 

C’est lamentable…Je me déteste d’écrire ça, mais en même temps… :p

---> Chapitre 3
---> Back