Auteur : Devilou-chan

Base : Dir en Grey et autres

Disclaimer : Personne ne m’appartiens (c’est malheureux mais c’est comme ça T-T). Je ne me fais pas d’argent de poche avec alors pas taper^^’’

Pairing : Vous verrez bien :p

Genre : AU,Dark, violences

Déclaration de l’auteur : Chui toujours aussi méchante avec mes zamours, mais que voulez-vous^^….Sinon…Un grand merci (ou un lancer de crème liquide) à (ou sur) Joe Cocker pour l’inspiration de cette ignominie avec son « You can leave your hat on ». Voilà^^. Ah oui, j’aime bien Yoshiki, contrairement à ce qu’on peu croire ^^ ‘.

 

 

A l’ombre de nous même…

 

 

 

Chapitre 1 : …Aucun espoir de libération

 

 

 

-Tuez-le. Lentement. Un de peu plus qui n’a pas compris qu’on  ne touche pas à mes biens sans ma permission. N’est ce pas mon cœur ? 

 

            L’homme baissa la tête et regarda la petite silhouette assise à côté de lui, à même le sol, une lourde chaîne reliant le fauteuil du ‘maître’ et le large collier en cuir noir qui lui ceignait le cou.

Kyo releva la tête, le visage impassible, mais ne répondit rien. L’homme se pencha alors plus près, l’obligeant à le regarder dans les yeux en le tenant par le menton tandis qu’il sifflait, menaçant :

 

- N’est ce pas mon cœur ? 

- ...Hai. 

 

Satisfait de la réponse, Yoshiki prit possession de ses lèvres violement, les lui meurtrissant le plus possible. Quand il s’écarta enfin, Kyo baissa à nouveau la tête et fixa l’homme étendu devant lui, le visage meurtri, les bras brisés. Un spectacle horrible certes, mais préférable à celui qu’il verrait en levant les yeux vers son ‘employeur’. Ne pas pleurer, surtout ne pas pleurer, ne pleure pas, soit fort, ne pleure…

            Le cri de pure douleur de l’inconnu rompit sa litanie et le fit légèrement sursauter. Sa concentration ainsi brisée, il ne put empêcher quelques larmes de couler silencieusement sur ses joues. Il sentit deux doigts relever son visage, le forçant à regarder leur propriétaire une fois encore.

 

-Quelque chose ne va pas mon cœur ?  La prise sur le menton se resserra et la voix doucereuse mua en grognement rageur.

-Je t’avais prévenu pourtant, Kyo-chan. Tu es à moi. Rien qu’à moi. Ils peuvent te voir mais certainement pas te toucher ! Il lui asséna une gifle qui le fit basculer puis le releva à son niveau  par la chaîne.

-Tu croyais pouvoir m’échapper comme ça ?! Tu croyais que j’allais te laisser te donner à n’importe qui ?! Tu voulais me trahir hein ?! Hein ?!

 

Il le secouait frénétiquement et le giflait à chaque fin de phrase. Kyo voulait protester mais il ne distinguait même plus le haut du bas, alors parler…et surtout à Yoshiki…Quand celui-ci se calma enfin, il le sentit le relever grâce à la chaîne pour le hisser sur ses genoux et lui caresser tendrement la joue.

 

-Je tiens beaucoup à toi Kyo-chan. Mais si tu arrêtais de tourner autour des clients comme ça, je n’aurais pas à te…corriger. Maintenant va dans ta chambre et prépare toi. J’ai envie de te voir danser uniquement pour moi se soir.

 

Puis il l’embrassa, prenant toujours du plaisir à le blesser et ordonna à son bras droit de l’emmener dans sa chambre. Ledit bras droit s’avança vers Kyo, détacha le collier et l’emmena dans le couloir, un sourire cruel aux lèvres, tandis que Yoshiki se levait et allait aggraver les fractures de l’homme agonisant sur le tapis de quelques coups de pieds.

 

 

**************

 

            Arrivés devant la chambre de Kyo, celui-ci ce sentit propulsé contre le mur et des lèvres se pressèrent contre les siennes, cherchant avidement à en forcer le passage. Il se dégagea et fit face à l’homme qui lui faisait le plus horreur, après Yoshiki.

 

-Garde ta libido pour toi, Kisaki. Je doute que Yoshiki soit heureux d’apprendre ce que tu fais dès qu’il a le dos tourné.

 

            Kisaki croisa les bras, son sourire cruel toujours aux lèvres.

 

-Et moi je doute qu’il me croit capable de faire ça. Après tout seul un fou pourrait le défier, surtout quand on voit ce qu’il fait à ceux qui t’approchent de trop près. Et je suis tout sauf fou, mon mignon. Je suis sûr que si tu le lui disais il penserait que c’est toi qui m’as sauté dessus. Mais tu ne lui diras rien…

 

            Il s’était rapproché du jeune homme en parlant et son regard se faisait menaçant alors qu’il interrompait sa phrase, lui donnant un air d’ultimatum. Kyo le regardait s'approcher, des larmes de rage lui montant aux yeux, autant contre cet homme ignoble que contre lui-même. Parce qu’il savait qu’il avait raison.

Le sentiment d’impuissance qu’il ressentit alors augmenta sa rage et il ne se rendit même pas compte qu’il venait de le frapper en plein visage. L’autre, choqué, n’eut même pas le temps de se relever que Kyo se précipitait déjà dans sa chambre, fermant la porte à clé, juste à temps pour éviter que Kisaki ne l’attrape pour lui faire regretter son geste. Il l’entendit taper contre la porte en criant des obscénités à travers elle. Puis ce fut le calme plat, uniquement rompu par les pas de l’homme s’éloignant.

            Kyo soupira de soulagement. Mais les larmes revinrent dans ses yeux tandis qu’il refaisait mentalement le tour de sa vie. Un vrai fiasco. Il se dirigea vers son lit et s’assit dessus.

            Il resta ainsi, perdu dans ses pensées, quand il se rappela de son « rendez-vous » avec Yoshiki et se dépêcha de se préparer. Yoshiki détestait attendre. Il détestait beaucoup de choses d’ailleurs. Comme qu’on le contredise, qu’on lui désobéisse ou qu’on regarde trop longtemps son jouet…

C’est pas le moment de pleurer…Tu devrais refaire ton maquillage et il attendrait encore plus…

            Il vérifia consciencieusement celui-ci et croisa son regard dans le miroir de la coiffeuse. Un sourire douloureux fleurit sur son visage tandis qu’on frappait à sa porte. C’est l’heure de montrer tes talents Kyo…

            Il suivit l’homme de main qui était venu l’escorter. Une fois dans l’ascenseur, il surprit son regard sur la partie de ses cuisses que ses bas en cuir ne cachaient pas avant qu’il ne tourne la tête. Il sortit de l’ascenseur et se dirigea vers la porte du luxueux appartement de son ‘employeur’.

            Puis sans tarder, il entra, ne prenant pas la peine de frapper, posant soigneusement sur son visage une expression neutre, dans l’espoir de cacher son dégoût, son désespoir et surtout sa peur.

 

 

A suivre….

 

OO mais c’est quoi ça ?!

Niark niark niark niark niark niark

Gomen pour ce chapitre un peu court^^ *regarde Saïna et Seeli de coté*

Kissouilles^^

 

Devilou-chan

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