Auteur : Lyashina
Co-Scénariste : Dévilou-chan … A force de lui demander son avis et de discuter avec elle de cette fic, on peut dire que sa participation à la création de l’histoire lui vaut largement ce titre sans compter ses petits coup de pouces à la rédaction ^^
Base: Dir en Grey
Pairing: pas de spoiler !!
Genre : AU, fantasy
Déclaration de l’auteur : Je tiens à préciser que je suis une fanficeuse opprimée à coup de Ayami !! On se demande par qui… ⌐_⌐
 
Devilou-chan : « Arrête de te plaindre et écris !! Moi aussi chui opprimée, alors laisse moi te rendre la pareille :p »
 
 
Kami no Tousen
 
 
 
Chapitre 1 : Les joies de la fraternité…
 
 
            La fête de l’été. Tradition ancestrale célébrant l’apogée de Taiyou-sama. Evénement joyeux réunissant les peuples des deux royaumes : Dahlia et La:Sadies. Les deux pays vivaient dans un fragile équilibre que cette cérémonie annuelle participait à conserver. Réunis par le culte des deux Dieux majeurs, les peuples de ces contrées festoyaient ensemble durant une semaine.
 
Le lieu accueillant ces réjouissances changeait chaque années. Selon les années, il avait lieu soit au temple Taiyou en Dahlia, soit au temple Kaze en La:Sadies. C’était l’occasion pour les deux monarques de revoir les accords économiques et diplomatiques assurant la paix.
 
Ces deux territoires ne formaient qu’un pays à l’origine, mais le père d’Hide, Yoshiki et Hoshi le divisa en deux pour éviter une guerre intestine, offrant la première partie à son fils aîné Hide et la deuxième à ses deux fils cadet. Peu satisfait de cette répartition Yoshiki et Hide s’allièrent contre leur frère. Ils le tuèrent, lui, sa descendance et tous ses fidèles. Hide prit sa place et conclu un pacte de non agression avec son frère et une paix relative s’instaura durant les vingt cinq ans qui suivirent.
 
Cependant cette année un changement de taille était survenu. Le Roi Hoshi de La:Sadies avait laisser place à son fils Kisaki après une mort des plus nébuleuses. Le mystère entourant son décès restait complet, laissant les mauvaises langues spéculer sur le rôle qu’avait pu y tenir son héritier.
 
Cette année, les festivités ayant donc lieu en La:Sadies, se fut donc au Roi Yoshiki de faire le déplacement. Il était accompagné de ses conseillés et généraux ainsi que bien évidemment de sa reine et de ses cinq fils, les princes Gackt, Kami, Közi, Hyde et Aya.
 
L’aîné était le type même de noble imbu de sa position et persuadé que tout lui est dû. De plus s’il était reconnu pour sa beauté –comme tous ces frères— grâce à la finesse de ses traits, sa constitution harmonieuse et ses cheveux châtain clair, il semblait que malheureusement les facultés intellectuelles lui fassent défaut. Mais c’était un imbécile dangereux à cause de son pouvoir télékinésique.
 
Au contraire Hyde était un vrai petit géni promis à une grande carrière politique. Son caractère posé et son sang froid en faisaient le parfait conseillé. De deux ans le cadet des jumeaux, il était plutôt frêle et n’avait aucun talent martial. Ces fins cheveux presque blancs étaient sagement nattés dans son dos. Outre une intelligence exceptionnelle, il était doté d’une mémoire infaillible et du pouvoir dérivé de la psychométrie : il pouvait lire n’importe quels écrits en n’importe quelles langues juste en touchant son support.
 
Kami et Közi, les jumeaux, étaient destinés à soutenir leur père et grand frère dans leur règne. Guerriers hors pair et excellents tacticiens, ils s’étaient retrouvés à la tête de l’armée âgés d’à peine quatorze ans. Nés deux ans après Gackt, ils nourrissaient à son égard une antipathie certaine bien que discrète. A l’inverse ils éprouvaient une profonde affection pour Hyde et étaient en adoration totale devant leur plus jeune frère Aya. Leurs cheveux aussi rouges que leurs yeux, grands, une musculature nerveuse mais fine, ils étaient en tous point identique, si ce n’est pour une chose. Etonnement, malgré leur jumelage, leur visage était tout à fait dissociable.
 
Enfin Aya, le petit dernier de la famille, était ce que l’on pouvait appeler un artiste. Sa jolie voix et ses talent de musicien autant que de danseur en avait fait le membre de la noblesse le plus apprécié par le peuple. Sa gentillesse et sa douceur n’avaient pas d’égale dans tout le royaume. Son pouvoir minime sur les plantes lui permettait d’en faire pousser n’importe où et de contrôler leur croissance et leur floraison. Ce n’était guère un grand pouvoir, mais il s’en contentait volontiers, peu ambitieux de nature.
 
Il aurait aimé ne pas être le plus jeune et avoir lui aussi un petit frère à s’occuper, hélas le sixième fils qui avait vu le jour était mort né il y avait seize ans.
 
 
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Les deux souverains ainsi que leur état major respectif discutaient des dernières closes du contrat qu’il venait de coulure, renouvelant ainsi la charte de non agression. Kisaki était sur le point de signer quand le chef de sa garde personnelle entra, suivit de Gackt n’en menant pas large, entouré de deux soldats. Il se pencha vers son Roi, lui murmurant quelques mots.
 
Yoshiki scandalisé par la manière dont on traitait son précieux fils, se leva furieux.
 
« Que signifie cette mascarade ? J’exige que mon fils soit relâché ! »
 
« Je craint que vous ne soyez pas en position d’exiger quoi que se soit mon oncle. » lui rétorqua Kisaki d’un ton péremptoire « Yuki a surprit votre cher fils en train de déflorer ma jeune sœur Ayumi ! »
 
Interloqué, il regarda son fils. Son air légèrement apeuré suffisait à confirmer ses doutes.
 
« Je pris d’excuser le manque de savoir vivre de mon fils. » dit-il à contre cœur en lançant un regard noir à son héritier « Il lui arrive d’agir sans réfléchir aux conséquences de ces actes »
 
« Vos excuse ne me suffise pas ! Dois je vous rappeler que ceci est considéré comme un crime capital de lèse majesté et qu’il est sévèrement puni par ces lois mêmes que vous avez faite avec mon regretté père ? » Souffla perfidement le jeune souverain sur le ton de la suffisance, ravi de moucher son irritant oncle.
 
« Je connais parfaitement ces lois ! » s’écria Yoshiki haussant le ton « Tu n’a rien à me rappeler jeune impertinent ! »
 
Kisaki sourit doucement devant la colère de son oncle, les gens étaient toujours plus faciles à manipuler quand la colère leur faisait perdre le contrôle. Tout était absolument parfait.
 
« Alors vous savez quelle est la sentence exigée dans ce cas. » reprit il en badinant.
 
Yoshiki pâlit, oui il le savait, ce crime était puni de mort, et ce peu importe le rang du coupable.
 
« Aucun de nous deux n’a intérêt à ce que ceci arrive. Je suis sûr que nous pourrions trouver un arrangement plus satisfaisant. Financier ou autre… » suggéra mielleusement le plus âgé.
 
Gackt était complètement perdu. Il ne voyait pas en quoi avoir honoré sa cousine de ses si merveilleux talents au lit pouvait créer un tel problème. Surtout qu’elle avait l’air d’apprécier. N’ayant jamais prit la peine d’apprendre toutes ces règles ennuyeuses qui après tout ne s’appliquaient pas à lui —il était le prince héritier, il faisait ce qu’il lui plaisait— il n’avait aucune idée de la menace qui pesait au dessus de sa royale tête. Il suivait la discussion de son regard où régnait le vide abyssal.
 
« Réfléchit bien cher neveu, la mort de ton cousin ne te rapportera rien. Peut–être puis je t’offrir quelque chose qui te contentera ? »
 
Un glapissement retentit suivit d’un bruit sourd. A l’énonciation de sa possible sanction, le châtain c’était évanouit.
 
Kisaki jeta un coup d’œil méprisant à son « cousin » et se demanda pourquoi son oncle voulait sauver un tel imbécile… Enfin ce n’était pas son problème et cela l’arrangeait. Il garda donc les réflexions peu obligeantes qui lui venait pour lui-même et fit mine de réfléchie sérieusement à la proposition de Yoshiki.
 
« Il est vrai que sa mort ne m’apporterait rien de concret, et puis après tout nous sommes de la même famille… » dit il. Bien que je préférerais de loin ne rien avoir avec lui. Pitoyable ! Je souhaite bien du courage à son peuple s’il monte sur le trône.
 
« Tout à fait ! La famille, c’est sacré !! Demande moi ce qu’il te plaira et tu l’auras sur le champ ! Je te donne ma parole royale que tu l’obtiendras sans la moindre condition ! A part mon royaume bien entendu…» renchérit il gravement, ravi de le voir enfin abondé dans son sens.
 
Kisaki saisit toute l’ironie de tels propos tenus par cet homme et sourit.
 
« Hum… A vrai dire il y a bien quelque chose… »
 
« Et qu’est-ce donc ? » demanda le dirigeant de Dahlia à la fois réjoui et méfiant.
 
« Eh bien… Il se trouve que l’année dernière, en me baladant dans le temple de Taiyou, J’ai fait une rencontre des plus… intrigante. »
 
 
~*~*~*~*~
 
Tous les deux ans c’était la même chose. Il était obligé de suivre son père ici et pendant une semaine il devait supporter les radotages de son vieux et de son oncle, la suspicion insistante de Kami et Közi qui s’évertuaient à le laisser approcher le moins possible des deux adorables petites choses qui leur servaient de jeunes frères.
 
C’étaient pourtant les seules personnes qui aurai pu le distraire un tant soit peu dans ce pays de péquenots. Il aurait bien joué un peu avec eux. Et vu les grands frères protecteurs qu’ils avaient, nul doute qu’il aurait pu leur apprendre plein de choses. Mais les dits frères veillaient sans relâche sur ces deux petits chatons si appétissant.
 
Enfin, son père, l’abstinence à cour terme, la méfiance, ça il pouvait encore s’en accommoder Mais supporter la compagnie de son irritant cousin présomptueux, vantard et complètement stupide… ça c’était au dessus de ses forces.
 
Frustré, énervé et s’ennuyant ferme, il était allé là où il n’aurait aucune chance de croiser Gackt : au temple.
 
Le prince Kisaki soupira longuement en regardant autour de lui. Il arpentait les couloirs de ce vieux temple sans intérêt dans l’espoir vain de trouver quelque chose digne de son attention autre que les portraits défraîchis des anciens Grands Prêtres ou autres saints à la vie pieuse et irréprochable et …totalement ennuyeuse.
 
Et maintenant il devait avouer qu’il ne savait pas du tout comment en ressortir… Il semblait bien qu’il se soit perdu dans les dédales de couloirs souterrains où il s’était aventuré.
 
*Et même pas un petit prêtre à pervertir pour m’indiquer le chemin… Quelle poisse !!*
 
Soupirant de plus belle il continua tout droit, décidant de tourné toujours dans le même sens aux intersections.
 
Après encore un quart d’heure d’errance il tomba enfin sur un escalier. Montant rapidement les marches il arriva enfin au niveau de la sortie et s’apprêtait à s’engager dans le couloir quand une voix attira son attention. Une voix claire, mélodieuse, envoûtante… Il sembla à Kisaki qu’elle chantait une des prières sacrées adressées à Taiyou-sama. Comme hypnotisé par le doux son enchanteur, il gravit les marches supplémentaires menant visiblement aux pièces situées sous les toits.
 
Il arriva à une salle baignée par la lumière d’une multitude de bougies, elle était parsemée de colonnes et au centre trônait une gigantesque piscine surplombée par une statue de Taiyou-sama et approvisionnée par des jets d’eau coulant par dizaines de vasques en pierre représentant les nymphes du Tenkai, le royaume des Cieux.
 
L’air était saturé par les vapeurs parfumées s’élevant de la gigantesque baignoire, la chaleur suffocante frappant le prince de plein fouet, il eut quelques difficultés pour respirer normalement.
 
Au bout d’un court instant, son souffle se fit de nouveau régulier et il se cacha derrière une large colonne de marbre afin de pouvoir épier l’autre personne présente dans la pièce. Le propriétaire de la merveilleuse voix flottait dans un océan de mousse lui arrivant au niveau de la taille comme il se tenait debout dans l’eau.
 
Caché derrière son pilier, Kisaki observait à loisir la jeune personne lui tournant le dos. Elle avait de magnifiques cheveux blonds foncés s’étalant autours de son corps en arabesques dorées qui sinuaient à la surface de l’eau comme les brillants fils d’or d’un tissu transparent posé à même l’eau du bassin. Il n’avait jamais vu de cheveux si longs. Debout hors de l’eau, il était pratiquement sûr qu’ils devaient traîner par terre.
 
L’inconnue ne semblait pas très grande, mais ses bras d’une finesse incroyable se mouvaient avec grâce et sensualité. Elle faisait glisser lentement un tissu imbibé d’eau et de savon sur son corps. Sa peau si blanche paraissait transparente sous l’abondante lumière des centaines de bougies blanches et dorées qui éclairaient le marbre clair de la pièce, l’illuminant doucement, intimement.
 
Le prince, lui, était subjugué par cet être. Ses mouvements lents et doux, ses cheveux mouillés serpentant sur la chair pâle de son dos, cette aura d’innocence qu’il irradiait couplée à cette voix si pure, tout était en lui un appel irrésistible à la luxure aux oreilles de Kisaki. Son désir galopant atteint son paroxysme en quelques minutes et il crut défaillir quand la créature enchanteresse ramena la masse dorée et ruisselante de sa chevelure par-dessus une épaule diaphane et ronde, visiblement dans le but de les laver.
 
Il eut ainsi une vision dégagée de son dos et de ses reins. Il admira le cou gracile en se léchant les lèvres, les épaules étroites et les omoplates se dessinant délicatement sous la peau d‘ivoire à l’allure si douce… Il suivit longuement la ligne de la colonne vertébrale, appréciant la finesse de sa taille et de ses hanches.
Il n’avait plus qu’une envie, se jeter dans le bassin, empoigner ses formes immaculées et posséder ce corps sur les bords marbrés de cette immense baignoire dans la seconde.
 
Il maudit la mousse qui lui cachait la vue d’une chute de reins qu’il devinait sublime et se rencogna derrière son pilier en retenant son souffle alors que l’ange se tournait vers lui en rejetant la masse blonde dans son -superbe- dos.
 
Il resta stupéfié par la beauté de son visage qui ne gâchait en rien la magnificence de son corps d’albâtre. Un front bien dimensionné, des sourcils fins et dorés, ses paupières closes étaient bordées de longs cils sombres qui projetaient une ombre dentelée sur des joues adorablement rebondies et rosies par la chaleur de la vaste pièce –bien que Kisaki eut préféré qu’elles soient empourprées du désir violent qu’il voulait lui imposer-, un petit nez arrondit et des lèvres pleines et purpurines pareilles à deux fruits rouges délicieux. Il s’attarda sur cette bouche sensuelle et pulpeuse d’où sortait cette voix si féerique et envoûtante.
 
Il dut se mordre violemment l’intérieur de la bouche pour ne pas gémir à la vue d’une langue rose et mutine léchant un pétale de rose qu’une mignonne petite main aux doigts fins et délicats avait arraché à une fleur pour le porter au niveau de la frimousse angélique.
 
Il fit de son mieux pour se contrôler et ne pas se jeter sur cet être enchanteur pour les lui sucer et préféra concentrer son regard autre part. Il suivit de yeux une chanceuse goutte d’eau cristalline qui glissait le long du cou de cygne jusqu’à un torse étonnement … plat. Réalisant sa méprise, Kisaki sourit de plus belle.
 
Loin de le contrarier cette nouvelle ne fit que l’exciter encore plus qu’il ne l’était déjà, presque douloureusement. Il n’avait jamais vu pareille beauté chez un homme, pas même chez ses cousins. Car s’il avait de l’attrait pour les deux sexes, sa préférence allait sans conteste à la gente masculine et particulièrement aux jeunes éphèbes androgynes. Les femmes lui paraissaient trop braillardes et pleurnicheuses pour être vraiment dignes d’intérêt. Il n’y avait qu’à voir sa chère sœur…
 
Il repoussa ses pensées et se concentra de nouveau sur le corps mince et souple qui se dirigeait vers les marches du bassin plutôt que sur la blonde. L’escalier en marbre était recouvert par un linge blanc semblable à de la soie, certainement pour l’empêcher de trébucher en sortant de l’eau.
 
Pour la première fois il s’interrogea sur la présence de cet étrange jeune homme dans une salle –non mois étrange— cachée sous les toits. Il était bien trop jeune pour être un prêtre –il ne semblait pas avoir plus de seize ans— et les apprentis avaient tous le crâne rasé. Que faisait-il donc ici alors ? Le fils d’un prêtre ?
 
Il sortit de ses pensées en voyant le jeune éphèbe monter la dernière marche des escaliers et en essorant sommairement sa longue chevelure de miel. Cette action permit à Kisaki de tester sa prise sur la colonne derrière laquelle il était toujours caché car plus aucune parcelle de chair de ce corps si désirable ne lui était désormais inconnue. Et comme il s’en était douté, la chute de rein était magnifique…
 
L’ange entreprit ensuite de les relever en une coiffure complexe à l’aide de pics savamment décorés et au bout desquels pendaient d’innombrables perles blanches se mêlant aux mèches couleur blé mûr. La tâche ne devait pas être aisée vu leur longueur mais cela ne semblait en rien le gêner. La force de l’habitude sans doute.
 
La voix ne s’était pas arrêtée et le prince sentait qu’il allait exploser sous peu s’il ne faisait rien. Il porta donc une main à son entrejambe en retenant un gémissement et commença à se caresser avec insistance au travers du tissu qui la recouvrait tout en continuant à épier le jeune inconnu. Celui-ci drapait maintenant sa fine silhouette d’une tenue semblable à celle des prêtres de Taiyou mais celle-ci lui était inconnue.
 
Il n’en fut pas moins au bord de la jouissance en la voyant coller au corps souple et certainement –il en mettrait ses attributs à couper- totalement vierge de toute caresse amoureuse, le dessinant et s’y accrochant grâce à l’eau qui coulait toujours sur cette peau diaphane et tentatrice, le sculptant habillé pour mieux le dévoiler.
 
Il le vit revenir vers le bassin, se pencher vers l’avant pour tendre un bras fin et pâle et saisir une délicate fleur rouge avant de la porter à ces lèvres qu’il mourrait d’envie de dévorer. Ce faisant, il jeta un regard à la statue et relâcha la fleur dans le bassin.
 
Son chant se fit plus intense et il sembla à Kisaki que la chaleur déjà étouffante augmentait encore, le brûlant délicieusement de l’intérieur. Les mouvements de sa main se firent plus erratiques sur son membre tendu au travers de son pantalon et voir le jeune inconnu se pencher vers l’avant pour saluer la statue de Taiyou-sama, ses fesses bien en face de son regard enfiévré par le plaisir, en fut trop pour lui.
 
Il mordit violemment dans sa main heureusement gantée pour empêcher le cri qu’il poussa en se répandant dans ses vêtements de parvenir aux oreilles du gracieux chanteur et s’appuya contre le pilier de marbre, prit de vertige comme l’orgasme qui le prenait dévastait tout sur son passage.
 
Il lui fallut un moment avant de se rendre compte qu’il était seul dans la vaste pièce et il se redressa hasardeusement, ses genoux étrangement faibles. Il posa une main sur un mur et se décida à repartir d’où il était venu, le visage de cet ange rencontré de manière si improbable dansant dans son esprit.
 
Il était la perfection. Il était le désir et la luxure et Kisaki décida égoïstement qu’il serait un jour sien. Il s’en faisait la promesse. Il parviendrait à ses fins et possèderait cette créature du Tenkai qui –il en était certain- lui avait été envoyé par Kaze, son Dieu. Et même si ce n’était pas le cas, peu importait. Il serait à lui. Il se demanda distraitement quelle était la couleur des ses yeux, il n’avait pu les distinguer à cette distance.
 
 
~*~*~*~*~
 
 
Un an d’attente et il va enfin m’appartenir… Son corps si blanc et … Il faut que je me concentre ! Il peut encore m’échapper si je fais un faux pas.
 
Kisaki décrivit l’adolescent qu’il avait « rencontré » dans le bain à son oncle. Puis il secoua légèrement la tête autant pour chasser les souvenirs que les phantasmes qui le submergeaient à l’évocation de son ange. Ce n’était pas le moment d’avoir une érection… Calmé, il reprit :
 
« Je suis certain que vous connaissez cette personne. Ne le niez pas. Donnez la moi et je vous rends votre fils adoré. La vie de votre précieux fils contre celle de cet enfant apparemment sans valeur à vos yeux. Vous y gagnez il me semble. » Ça j’en suis pas si sûr, cet abrutit de Gackt contre ce sublime ange de pureté…Aucun doute je fais l’affaire du siècle ! « Ce n’est peut être même pas très équilibré, en fait, je… »
 
« Non c’est très bien » l’interrompit Yoshiki « Je vous enverrai… Kyo avec de l’or et des bijoux cela me semble équitable n’est-ce pas ? »
 
Le roi n’avait pas hésité longtemps entre livrer le prince héritier ou ce soit disant tout puissant « élu ». Il s’était avéré que ses pouvoirs, demeurant incontrôlables, avaient dût être scellés pour le bien de tous paraissait-il. Quant à son fils –qu’il n’avait jamais vu— Akabane-sensei avait jugé plus prudent de le garder caché au temple. Au moins lui servirait-il à quelque chose pour la première fois depuis sa naissance.
 
« Hum oui, cela me parait juste… Très bien, dès que… Kyo sera en ma possession, je libèrerai Gackt. »
 
« Qu… »
 
« Une simple mesure de prévention. Ce n’est pas que je n’ai pas confiance en vous, mais un imprévu est si vite arrivé, je ne voudrai pas perdre mes intérêts. » sourit le jeune souverain    «  Vous comprenez n’est-ce pas ? »
 
« …Oui bien sûr. » admit Yoshiki à contre cœur. Il n’était pas en position de négocier, mais il ferait tout ce qu’il faudrait pour que la transaction se passe au mieux.
 
 
Tsuzuku…

 

Le premier chapitre est enfin bouclé !! Il m’en aura donné du mal ! Entre les problèmes de sauvegardes, les crash système et autre impondérables… Un gros merci à Devilou-chan pour son aide précieuse, je serai encore bloquée à une certaine scène sans elle v_v’’’

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